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vendredi 30 mai 2014

Prélude



Voilà deux bons mois que Mr Kleitz et son équipe sont en place.
On entend déjà bien des commentaires ici et là. Attendons de faire la part des choses sur de nombreux points.
Peu de choses ont été faites pour le moment et c’est normal pour un début de mandat ce qu'on appelle parfois période d'état de grâce.

La campagne est finie, la nouvelle équipe entre dans le vif du sujet ; fini les faux semblants, les belles histoires et les heureuses généralités. La réalité va s'imposer. Inéluctablement. Le processus est déjà en marche.

Au bout de deux mois on voit ici et là des indices, des signes qui ne trompent pas. Une tendance lourde se met en place.

La méthode choisie par M Kleitz est à l'évidence différente de la mienne. Nous verrons à l’usage et dans la durée son efficacité et ses résultats.

Les rôles ont été distribués même si certaines attributions sont curieuses et d'autres curieusement absentes. 9 adjoints et 9 délégués ont été nommés. C'est beaucoup, sans doute trop et irréaliste pour le bon management d'un groupe. 18 personnes en charge de responsabilités, qui plus est venant d’horizons différents et avec des orientations politiques et programmatiques divergentes durant la campagne : cela relève de la gageure.

Au bout d'un mois à peine on s'aperçoit effaré que Guebwiller n’a sans doute jamais été aussi isolé à la communauté de communes. Le recul, la régression seront durs à remonter. Sur ce point l'échec de M Kleitz est avéré et cinglant. Il est déjà de notoriété publique. Comme un péché originel.

Quand je pense que mettre Guebwiller à la première place de la COMCOM avait été un des leitmotivs érigés en priorité d'évidence dans ses promesses de campagne électorale.
La manière de faire de Mr Kleitz en a choqué plus d'un au sein de l’assemblée. Les votes dans les différents organismes et l'attribution des postes de responsabilités en sont les démonstrations flagrantes.

Les débuts de M Kleitz à ce niveau sont simplement laborieux. Révélateur d’un état d’esprit et d’une grande ignorance des réalités des choses et de celles de la politique. De toute la distance aussi qui va de la coupe aux lèvres.


D.R.